MON COUP D’ŒIL DÉCALÉ SUR RETROMOBILE 2025

Sacrilège ! Rendez-nous le V6 Maserati ! (collection personnelle)

Beaucoup, voire trop, de monde pour cette édition 2025 de Retromobile.  Ou alors ce sont les allées qui ont rétréci ? Toujours est-il que le succès de ce Salon ne se dément pas, avec une fréquentation majoritairement masculine et mûre en ce vendredi après-midi. Mon coup d’œil un peu décalé sur ce qui n’a pas fait les couvertures des reportages.

J’ai du mal à dégager des souvenirs marquants de cette édition, à part peut-être l’exceptionnelle collection d’autochenilles. Stands surchargés voire brouillons pour certains, overdose de supercars dans le Hall 1, raréfaction année après année des stands de clubs, présence famélique de Peugeot et Citroën depuis que le Constructeur s’est désengagé (70ème anniversaire de DS mis à part)… Peut-être aussi que l’on est arrivé à la fin d’un cycle de sorties de granges, de restaurations et de présentations en première de trésors cachés. Le discours est devenu convenu, attendu, les surprises se font rares.

Côté constructeurs, Renault a, comme en 2024, mis les moyens pour livrer un stand nettement au-dessus de la concurrence, qui multiplie en toute lisibilité et pertinence les allers-retours entre passé, présent et futur. Ça arriverait presque à faire passer le fait que présent et futur sont électrifiés, et c’est sans doute le but.

En face, le stand Skoda est loin de démériter et récupère pour moi la médaille d’argent. Là aussi, pour célébrer les 130 ans de la Marque, des moyens ont été mis notamment pour faire venir des véhicules de loin. Résultat : une vraie mise en avant du patrimoine, avec des autos méconnues, et du thermique, bien loin des retrofit grotesques de 2024.

Popular Sport Coupé d’avant-guerre, qui va être rénovée (collection personnelle)

Rapid OHV de 1940 (collection personnelle)

1201 STW de 1958 (collection personnelle)

Felicia (collection personnelle)

Trekka de 1969, produit en Nouvelle-Zélande, avec une petite bouille toute mignonne de Land Rover jouet.
Espérons qu’avec un nom comme ça, il se soit constitué un joli matelas de clientèle… (collection personnelle)

110 Super Sport / Ferat de 1971, un condensé du « bon » goût des Pays de l’Est dans le tuning des années 70 et 80 (collection personnelle)

Pour le reste, la moisson est assez maigre y compris dans l’expo de véhicules d’occasion. A noter que le passage du plafond prix de 25 000 à
30 000 € cette année a fait fleurir les prix positionnés à 30 000 € ou juste en-dessous… Globalement, les prix restent élevés et les modèles
« exotiques » rentrent dans le rang.

Une version que je ne connaissais pas, le prototype Murena « JPB » (comme Jean-Pierre Beltoise).
On ne peut pas dire que le dessin original y gagne, contrairement à la puissance moteur qui s’établit à 229 ch ! (collection personnelle)

Une revenante dans l’espace VO, l’AX 10 RE à 0 km. Affichée à 14 900 € en 2024 et visiblement non vendue (on se demande bien pourquoi)
(collection personnelle)

Une surprise dans l’espace VO avec ce proto Mégane à moteur central V6, destiné au rallye Tout Terrain.
Affiché 12 000 € et déjà vendu lors de mon passage ! (collection personnelle)

Palme d’or de l’affichette la plus pourrie pour cette réplique (collection personnelle)

Le même marchand (belge) récidive pour ses autres autos proposées à la vente… (collection personnelle)

Seniors bienvenus ! (collection personnelle)

Le « bouillon » à toutes les sauces ! Et donc, pourquoi pas un « bouillon » Retromobile ?
Sachant qu’un « bouillon » se caractérise par sa carte simple et typée brasserie (on va dire qu’on y est), sa large amplitude horaire
(pas sûr dans le cas présent), et ses prix abordables (et là je vous laisse juges !) (collection personnelle)

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